Vulgarisation de l’enseignement professionnelMebarki compte lancer une campagne d’information
Publié par Salima Akkouche le 13.02.2019 , dans le quotidien le soir d’Algérie
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a expliqué que le brevet de l’enseignement professionnel (BEP) est l’équivalent du bac professionnel, un diplôme qui devait être assuré par le secteur depuis plusieurs années. Selon Mebarki, le BEP offre les mêmes avantages que le bac et le candidat peut poursuivre des études supérieures. Cependant, ces études, précise-t-il, ne vont pas se dérouler au sein des universités mais au sein des établissements du secteur professionnel.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels a lancé depuis septembre 2017 deux nouveaux diplômes, le brevet de l’enseignement professionnel, (BEP) et le brevet de l’enseignement professionnel supérieur (BEPS).
Ces deux diplômes ne sont pas assez vulgarisés, d’autant que Mohamed Mebarki, qui s’est exprimé hier au forum d’El Moudjahid, a indiqué qu’il allait lancer une campagne d’information sur l’enseignement professionnel.
Le premier responsable du secteur a indiqué que la mise en place du bac technique et de l’enseignement technique a duré. Ce n’est qu’en juillet 2017, dit-il, que le secteur de l’enseignement professionnel a réussi à mettre en place une nouvelle architecture des diplômes qui permettrait à l’enseignement professionnel de jouer son rôle de prise en charge de l’enseignement professionnel. «C’est cette architecture qui a fait défaut», reconnaît le ministre. Le brevet de l’enseignement professionnel, a-t-il expliqué, est destiné aux jeunes qui réussissent leur passage de la quatrième année moyenne vers le lycée. «Nous avons réussi à créer de nouveaux diplômes qui peuvent satisfaire les jeunes qui désirent avoir un bac professionnel», a indiqué l’intervenant.
Le brevet de l’enseignement professionnel, poursuit-il, a exactement les mêmes avantages que le bac et permet à son détenteur de poursuivre des études supérieures. La seule différence, souligne Mebarki, c’est que ces études supérieures vont se dérouler au sein des établissements de l’enseignement professionnel et non au sein des universités. Dix établissements assurent actuellement l’enseignement professionnel. Sept autres vont ouvrir d’ici la rentrée prochaine. La première promotion de l’enseignement professionnel va sortir en 2020, soit après trois années d’études.
Le candidat peut ensuite poursuivre deux ans d’études pour obtenir le brevet de l’enseignement professionnel supérieur. Ce qui équivaut à un bac plus 2.
L’enseignement professionnel, qui a déjà eu l’aval du gouvernement, pourra désormais aussi offrir, plus tard, un diplôme professionnel qui équivaut à une licence.
S. A.
A découvrir aussi
- Formation professionnelle: tous les moyens mobilisés pour assurer le bon déroulement de la rentrée
- Formation de la ressource humaine du mégaprojet d'exploitation de phosphate à Tébessa
- Mebarki : le partenariat avec le secteur économique a permis "le renforcement des compétences"
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 6 autres membres