Formation professionnelle : Mebarki évalue la nomenclature des branches et des spécialités du secteur
Publié par Salima Akkouche dans le quotidien le soir d'Algérie du 27.11.2018
Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a mis en place une nouvelle nomenclature des branches professionnelles et des spécialités en septembre dernier. Une fois sur le terrain, la nouvelle nomenclature a rencontré certaines contraintes. Mohamed Mebarki a réuni hier les différents acteurs du secteur lors d’une journée d’étude afin de lever les blocages.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La nouvelle nomenclature compte 23 branches professionnelles et 478 spécialités pour cinq niveaux de qualification. Selon le premier responsable du secteur, cette dernière édition apporte des changements significatifs, à travers notamment l’introduction d’une nouvelle branche professionnelle, art-culture et patrimoine, 51 nouvelles spécialités et des répertoires dédiés à chaque mode de formation.
Néanmoins, relève-t-il, après sa mise en œuvre à la rentrée de septembre dernier, les formateurs ont soulevé quelques lacunes pouvant entraver son application. Il s’agit, dit-il, des conditions d’accès à certaines spécialités diplômantes, fixées à la fin du cycle primaire, alors que beaucoup de candidats qui sollicitent ces formations ont quitté l’école avant d’avoir atteint ce niveau scolaire, l’indisponibilité des programmes de formation et d’équipements technique et pédagogiques pour programmer l’ouverture des spécialités nouvelles, le manque de formateurs ayant le profil pour encadrer les spécialités nouvelles, le volume horaire des enseignements prévu n’a pas pu être appliqué en raison de l’inadaptation des contenus de formation et l’élaboration de répertoires dédiés à chaque mode de formation a entraîné l’inutilisation des équipements techniques et pédagogiques lorsque la formation est prévue en mode apprentissage.
Pour lever ces blocages qui risquent de remettre en cause l’application de la nouvelle nomenclature, le ministre de la Formation professionnelle a réuni les différents acteurs de son secteur pour débattre et arriver à un consensus sur les conditions de sa mise en œuvre.
Mohamed Mebarki a souligné, par ailleurs, que certaines difficultés rencontrées ne relèvent pas de la méthode ou du contenu, mais ce sont des considérations pratiques qui peuvent être solutionnées au niveau local.
Ainsi, il propose le recensement et la réaffectation des formateurs sans section, ayant le profil pour encadrer les spécialités nouvelles, d’un établissement à un autre, le cas échéant, planifier le recrutement de nouveaux formateurs dans les spécialités concernées pour les prochaines sessions. Il suggère aussi le perfectionnement des formateurs dont le profil se rapproche de la nouvelle spécialité, la réaffectation des équipements techniques et pédagogiques des spécialités de la même famille de métiers ou branches professionnelles, ou en direction des établissements n’ayant pas pu placer les apprentis en milieu professionnel et de prévoir le transfert des équipements vers d’autres wilayas, en cas de besoin.
S. A.
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